Thomas Traversa, L’interview

Le lendemain de sa superbe prestation sur l’épreuve de vague de la Torche (2ème place), nous avons posé quelques questions canadian pharmacy in guelph à Thomas Traversa, le waverider le plus plébiscité par les 20 000 spectateurs présents et nouveau n°1 du classement provisoire vague PWA 2014.

 

Planchemag : Comment s’est passé le début de la compète de vague à la torche

Thomas : Dans le premier heat contre Julien Quentel j’étais un peu stressé, car il navigue super bien. J’aurai préféré prendre un autre concurrent. Surtout que j’ai su au dernier moment que c’était lui, car je devais être contre quelqu’un d’autre. Je n’ai pas fait une grosse performance, heureusement Julien n’a pas navigué à 100 % je pense. On était tous les deux complétement à la rue à cause du vent ! J’étais certain d’avoir perdu, car à chaque fois que je tombais, je le voyais lui en train de surfer. C’était pour moi le moment le plus stressant de la journée. Ça allait en saut, mais c’était moyen en surf. Une fois que j’ai passé ce tour, ça a bien relâché la pression. Contre Jules, j’avais encore beaucoup à perdre. Mais je savais que je ne pouvais pas faire une manche pire que la première, c’est ce qui m’a remotivé. real canadian superstore newmarket pharmacy J’ai alors fait un heat pas trop mal..en tout cas assez pour le battre.

 

Planchemag : Julien Quentel m’a dit que vous vous parliez et vous avez même rigolé pendant le premier heat

Thomas : C’est atypique, mais pour viagra moi c’est un moyen d’enlever la pression, de le prendre un peu à la rigolade. Car il y a toujours de la pression sur le premier heat. Contre Jules, si je perdais, je me disais que cela lui ferai faire un meilleur résultat. C’est un truc qui m’enlève aussi de la pression

 

Planchemag : Quand t’es tu libéré ?

Thomas : Contre Josh Angulo au 3ème tour, j’étais vraiment libéré. C’est un gars qui navigue super bien, en plus c’est un ancien, il n’y a pas du tout de rivalité. Ça c’est bien aussi, ça évite de se mettre trop de pression.

 

Planchemag : Tu as été surpris par la sympathie et l’accueil que te portait le public ?

Thomas : Oui, c’était exceptionnel, d’habitude ce n’est pas comme ça. Au premier tour, ça ma plutôt mis la pression qu’autre chose. J’allais partir pour mon heat et les gens venaient me voir en me posant des questions. Mais tu n’a pas trop envie de parler dans ces moments là juste avant un heat, c’était plutôt un peu négatif pour moi on va dire.

Les gens me disaient « on compte sur toi, on a misé une pièce sur toi ». Ppffffff (ndlr : Thomas lâche un grand soupir). Quand j’ai fait mon premier heat et que ça ne se passait pas bien du tout, je fake viagra pictures me disais dans ma tête « en plus ils sont tous là à me regarder.. » c’était pas du tout positif pour moi.

A partir du 2ème et 3ème heat, j’ai commencé à prendre quelques bonnes vagues. Je me suis dit « là c’est bon, même si les gens me regardent, je montre quelque chose de pas trop cvs pharmacy online mal, c’est déjà ça ». Dans la demi finale et finale, herbal substitute for viagra ça s’est encore accentué. Tous les gens étaient Sinequan à fond derrière moi avant les heats sur la plage, à venir m’encourager. Ils applaudissaient, ils criaient lorsque je me mettais à l’eau. Ça c’étais top !! Il y a un peu cette ambiance à Tenerife, les gens qui applaudissent. Mais à la Torche c’était spécialement pour moi. Je m’en suis plus rendu compte sur le podium avec tous les gens qui voulaient viagra side effects cure prendre des photos, les autographes. Je leur disai « il y aussi les autres », mais c’était vers moi qu’ils venaient. C’était bien cool.

 

Planchemag : Comment ça s’est passé en finale ?

Thomas : Je n’ai pas très bien commencé malgré avoir pris la plus belle vague du heat avec un très bel aérial: pour moi, c’était ma meilleure vague de la journée, mieux que le 360° dans le heat précédent. C’était plus technique là. Le vent est devenu plus irrégulier, on a eu beaucoup de déchet dans les moves avec Ricardo, on ne savait plus très bien ou se placer sur le plan d’eau avec la marée qui évoluait. Au bout de 5 minutes, alors que j’étais tout en bas du spot, mon bout de harnais a pété net lorsque je revenais vers la plage. Je me retrouvai alors avec un caddy qui avait mon matos de remplacement à un kilomètre au vent. Je savais que j’avais un bon surf et deux sauts, alors j’ai pris l’option de continuer à naviguer sans bout sur le bord de retour. Mais à chaque fois que j’attaquai le surf j’avais plus de bras pour tenir…j’ai fait comme j’ai pu, il me manquait un bon surf, je savais que j’avais perdu.

 

Planchemag : Pas trop déçu par cette 2ème place à la Torche ?

Thomas : Je reste content de cette journée malgré tout. J’étais bien crevé et malgré la déception d’avoir pété le bout et perdu voir tout ce public autour de moi m’a reboosté. En plus, le fait de savoir que je passai premier au classement en coupe du monde m’a redonné le sourire. J’étais content.

 

Planchemag : N°1 du classement provisoire mondial, c’est bon ça à une épreuve de la fin

Thomas : Ça ne veut pas dire grand chose, car il y a une discard qui va entrer en jeu. On est encore 4 à pouvoir remporter le titre. Je reste quand même le mieux placé devant Victor, Ricardo et Brawzihno. Par exemple, je dois absolument terminer dans le top 8 à Hawaï si je veux battre Victor Fernandez, même s’il termine dernier (ce qu’il ne fera pas). Donc ce n’est pas gagné. Cette année c’est particulièrement serré par rapport à l’an passé. Celui qui sera fort à Hawaï, sera sûr d’être champion du monde.

 

Planchemag : Tu te sens mieux préparé que l’an passé pour Maui ?

Thomas : J’avais fait 15ème l’an passé. Cette année, mes planches online pharmacy in canada cialis Tabou marchent mieux et j’ai plus navigué à Maui cette année. Je me sens mieux préparé. Je suis déjà content de tout ce que j’ai fait cette année, c’est le principal.

 

Planchemag : La coupe du monde est plus équilibré cette année, qu’en penses-tu ?

Thomas : Avec deux épreuves courues tribord cette année (Danemark et la Torche), des gars polyvalent comme Ricardo, Brawzihno, Victor, Robby, Alex ou moi sommes aux avants postes par rapport à des gars comme Philip Koster ou les canariens qui sont moins à l’aise en tribord. Je trouve que le fait d’être plus polyvalent en vague représente mieux le sport en général.

 

Planchemag : Qui manque t’il comme coureur ?

Thomas : Kauli Seadi mériterai sa place, il pourrai toujours être champion du monde dans ces conditions. En janvier 2013 j’étais en Afrique du sud et tous les gens ne me parlaient que de Koster, Koster, Koster. Je leur disais « il y a aussi Kauli, c’était la star il y a deux ans et on dirai tout d’un coup qu’il n’existe plus ». Pour moi, il est largement au dessus de tout le monde. Même maintenant s’il était sur le tour, c’est celui qui mériterai le plus. Je le trouve le plus dangereux de tous les waveriders. Il est extrêmement fort dans certaines conditions.

 

Planchemag : Je te trouves de plus en plus compétiteur au fil des saisons

Thomas : Bah oui, quand tu passes des heats c’est toujours mieux. J’ai réussi à franchir ce cap ou ça ne marchai pas, du coup je me frustrai avec l’envie d’arrêter. Du coup j’allais sur chaque compétition en pensant qu’il ne fallait pas faire dernier. Chaque fois que je passais un heat, je me disais que c’était bon, que j’avais fait ce que j’avais à faire. Et du coup je ne restai pas concentré. Je n’avais pas la stratégie que j’ai maintenant. Aujourd’hui je sais exactement ce que je suis capable de faire, je me concentre là-dessus et ça marche. Je me prends de plus en plus au jeu et quand tu fais un bon résultat, tu as envie de recommencer derrière pour pas que les gens pensent que c’était un coup de chance. Ainsi de suite

 

Planchemag : Ca a l’air important pour toi le regard des autres, tu en parles beaucoup

Thomas : C’est le principe de la compétition. Les gens veulent être abilify reviews champion du monde pour dire à tout le monde je suis le plus fort au monde. Pour moi la planche est un spectacle, à partir du moment où tu veux bien naviguer et que des gens vont te regarder, ça te motive.

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