ITW : Robby Swift, 4ème à la Torche

L’anglais de 29 ans, domicilié à Hawaï et qui parle couramment le français, est passé tout près du podium faisant trembler les meilleurs mondiaux par la propreté et la fréquence de ses moves. C’est celui qui a enchaîné le plus de figures par heat.

 

Planchemag : Tu connaissais la Torche ?

Robby : C’est la première que je viens ici et j’adore. Je ne sais pas si on a eu beaucoup de chance cette semaine ou si c’est toujours comme ça mais à peine descendu de l’avion, je naviguais en bâbord dans une taille mât. J’ai d’ailleurs pété tout mon matos ! Après ça on a eu deux jours de surf puis cette journée fantastique en Tribord. C’était vraiment excellent pour naviguer.

 

Planchemag : Comment as-tu vécu ta compétition ?

Robby : c’était super cool, il y avait plein de monde qui connaissent super bien le windsurf et te posaient plein de questions. J’ai bien navigué sur mes premiers heats, sauf contre Ricardo en demi-finale où je me suis un petit peu perdu dans la tête. J’étais vraiment excité de naviguer contre lui et je suis tombé dans le piège d’aller un peu trop sous le vent du spot, là où le vent était moins fort. J’ai perdu quelques minutes précieuses. C’est la seule chose que je regrette. Après ça contre Brawzinho dans la finale perdant j’ai encore bien navigué. Ça s’est joué à très peu, 1 point d’écart. Je pense que j’étais en tête jusqu’à ce qu’il fasse sont gros double front. J’étais stressé et je n’ai pas choisi une aussi belle vague pour faire mon double. C’est comme ça. Je suis très content d’avoir pu m’exprimer totalement après les épreuves précédentes dans lesquelles je n’étais pas à l’aise avec de grandes voiles (5,3 et 5,8 m2). Ici à la Torche, j’étais en 4.2 m2 et 83 litres JP Thruster Quad.

 

Planchemag : Vous êtes finalement peu nombreux sur la coupe du monde à avoir un excellent niveau en bâbord et tribord ?

Robby : Il doit y avoir 5 ou 6 mecs vraiment très forts des deux côtés. S’entraîner en tribord, c’est quelque chose que l’on n’avait pas vraiment besoin de faire ces dernières années car les épreuves étaient bâbord. Personnellement, je ne me sens pas faire un move d’un côté si je ne le fait pas de  l’autre. Quand j’avais 16 ans, Josh Stone m’a dit « si tu apprends quelque chose en bâbord, tu dois l’apprendre tout de suite en tribord sinon tu auras l’impression d’être meilleur d’un côté que de l’autre ». Aujourd’hui, je pense que je ne peux pas faire le table top forward en tribord, mais tout le reste je le fais des deux côtés.

 

Planchemag : Quelle coureur absent aurait pu cartonner à la Torche ?

Robby : Boujmaa Guilloul ! ça aurait été son événement car ça se rapproche de ses conditions au Maroc avec du saut. Graham Ezzy aurait également été très bien ici, dommage car il était venu aux autres épreuves cette année.

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