Costa Brava. Menegatti prend les devants

Costa Brava : 2ème jour

Une 1ère finale dans un vent super light

 

Après les 8 heats courus mardi, ce deuxième jour de course sur cette première étape PWA de l’année en Costa Brava aura permis de courir 7 heats cette fois, dont la finale gagnant.

Une journée sous le signe du lightwind avec un vent qui a rarement dépassé les 14-15 nœuds.

 

La plupart des coureurs étaient équipés de leur plus gros matos, soit 9.3 à 9.5 m2 pour la plupart d’entre eux, 8,6 m2 pour certains comme Julien Quentel voir 7,6 m2 pour Tati Frans, l’un des plus léger sur le tour.

 

Dommage pour Antoine Questel, Gonzalo Costa Hoevel ou Arnon Dagan qui sortent dès les quarts de finale pour départ prématuré.

 

Celui qui domine incontestablement cette journée est le géant italien Alberto Menegatti, remportant successivement les quart, demi et finale gagnant. Ce sont ces conditions, il prend de bons départs, va très vite et parvient à relancer très fort en sortie de jibe.

 

L’autre homme fort est Cyril Moussilmani qui remporte son quart de finale puis termine second sur les demi finale et surtout la finale gagnant. Il fait preuve d’une très belle régularité avec une bonne vitesse et a su rester extrêmement concentré toute la journée. C’est son meilleur résultat sur une première étape annuelle en coupe du monde.

 

Quand aux deux autres français en finale gagnant, Antoine Albeau et Julien Quentel (qui fêtait ses 28 ans !),

ils terminent en milieu de peloton à la 5 et 6ème place dans une finale de lighwind ou le vent soufflait entre 7 et 11 nœuds. Julien a ralenti au départ, pensant griller le départ, ce qui l’a empêcher de partir totalement lancé. Antoine qui a assuré le départ n’est pas parvenu à s’extirper du groupe sur le premier bord.

Rien de grave, les n°1 et n°3 mondiaux  restent placés pour la suite de la compète.

 

Le problème, c’est que dès la première bouée, le vent est léger dans la relance et il faut 10 bonnes secondes pour repartir au planing. Difficile dans ces conditions light de pourvoir rattraper son retard et de faire la différence au jibe. C’est la queue leu leu depuis la première bouée jusque l’arrivée, sans suspense.

C’est vraiment limite comme conditions de vent…sauf pour les premiers qui ont un petit peu d’avance pour ne pas subir l’écran des voiles du paquet

 

D’ailleurs, 5 minutes plus tard, la finale perdant est annulée, les coureurs restent tous scotchés à la bouée.

 

Une finale perdant où l’on va retrouver 4 français très en forme, Cousin, Bordes, Mortefon, Toselli.

 

Vivement la seconde manche car on a vu des français très affûtés en vitesse.

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