Alors que je suis encore en rétablissement de ma commotion cérébrale, un nouvel événement m’a fait changer de cap. L’activité professionnelle annexe dont je parlais dans mon dernier article ne verra finalement pas le jour. La compagnie a pris le temps de réfléchir (un an d’arrêt de travail, puis une reprise partielle, ça laisse du temps !) et a décidé de chercher un profil plus « classique », et surtout basé sur place. Je ne peux pas leur en vouloir : je suis un électron libre, avec seulement 5 mois de présence possible en Guadeloupe et 4 mois disponibles à distance à travers le monde. Mon mode de vie à chasser le vent n’est clairement pas évident pour une entreprise. Ils ont fait l’effort pendant 4 ans, et je leur suis profondément reconnaissante pour ces années.
Résultat : alors que mon neurologue m’a enfin donné le feu vert pour retravailler à mi-temps et que je trépigne d’impatience de reprendre des projets… cette opportunité s’est envolée.
Alors, devinez quoi ? Je me crée une nouvelle voie.
Je veux me lancer à fond pour vivre de mes passions : le windsurf et le partage d’expériences.
Je sais ce qu’on peut en penser, mais l’expression « ça n’arrive pas qu’aux autres » fonctionne dans les deux sens. Les commotions cérébrales n’arrivent pas qu’aux autres… mais les opportunités incroyables de vivre de sa passion non plus. Tout est une question d’engagement, de bons outils, et surtout, de conscience de sa valeur.
Première étape pour moi, à la croisée des outils et de la conscience de valeur : mettre à jour mon dossier de sponsoring.
Il y a six mois, je travaillais déjà dessus sérieusement, mais je me présentais encore comme une personne à double projet : l’aviation et le windsurf.
Aujourd’hui, avec beaucoup d’émotion (et un peu de vertige), j’affirme enfin mon projet unique : PARTAGER LE WINDSURF (et devenir championne du monde).
Pfiou… Pour quelqu’un avec des traits hyperactifs, qui a toujours mené 2 voire 3 vies en parallèle (étudiante, auto-entrepreneure, athlète), c’est étrange de se concentrer sur un seul projet !
Enfin… un seul projet, c’est vite dit !
Parce qu’en réalité, ce projet-là peut en regrouper 36 000 autres s’il est bien mené. Et c’est justement ce qui me fait vibrer.
C’est aussi ce que j’adorais dans l’aviation : être le couteau suisse de la boîte.
Je sais que je ne suis pas la seule à ressentir ça. Il y a d’autres rêveurs qui hésitent à sauter le pas. C’est pourquoi j’ai sorti une nouvelle vidéo YouTube dans laquelle je partage mes conseils pour financer une carrière sportive.
À prendre avec du recul, bien sûr — je ne détiens pas la vérité absolue — mais ça peut toujours aider à mieux comprendre cet univers.
Et je termine avec cette autre expression qui me berce en ce moment :
On est à 7 poignées de main du président.
Alors si je m’y prends bien, je suis aussi à 7 poignées de mon rêve : devenir indépendante financièrement grâce à ma passion.
Si tu as un conseil, un bon plan, un contact, une idée, ou même juste un mot d’encouragement, je suis preneuse à 1000 %.
Chaque petite aide peut faire une grande différence.
Alors n’hésite pas à me tendre la main, m’écrire, ou partager cet article à quelqu’un que ça pourrait inspirer ou intéresser.
Merci d’avance pour ton soutien, quel qu’il soit. 💛
Et merci infiniment à ceux qui me font déjà confiance dans cette aventure :
Gunsails et Flikka, qui m’ont intégrée à l’équipe alors que j’étais en plein traquenard de commotion cérébrale. Ils m’ont soutenue d’une manière si humaine ces deux dernières années que je suis sincèrement fière de dire que je fais partie de leur équipe.
Soöruz, qui me soutient depuis plusieurs années maintenant. Ils ne m’ont jamais lâchée pendant mes périodes sombres et m’ont mise à l’honneur dans mes moments de lumière. Toujours là pour m’épauler et m’aider comme ils le peuvent.
Ubigi, un petit nouveau sur ma voile : mon premier sponsor hors windsurf, qui me reconnaît pour ma valeur en communication, plutôt que purement sportive.
Ceux qui font partie du monde du sport de haut niveau savent à quel point il est difficile de trouver des sponsors humains.
J’ai la chance de pouvoir affirmer que j’en affiche plusieurs sur mes voiles.
Alors merci à eux. ❤️