L’Œil de Coco : Présentation

Immersion dans l’univers d’une waverideuse prometteuse

Nouvelle année, nouveau projet captivant ! En 2025, embarquez dans l’aventure de Coraline Foveau, alias Coco, une jeune waverideuse au talent éclatant. Sur Planchemag.fr, suivez tout au long de l’année la saison sportive de cette passionnée qui partage sa vie entre la France, la Guadeloupe et Maui, trois lieux emblématiques qui nourrissent son amour pour les vagues et la glisse. À travers ses récits authentiques et inspirants, Coco vous plongera dans son univers : des sessions d’entraînement intenses aux compétitions palpitantes, en passant par les instants plus personnels qu’elle choisira de dévoiler.

Vous ne connaissez pas encore cette étoile montante ? Faites connaissance avec Coco et découvrez son parcours fascinant ici 👇 🌊

 

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2025 serait il un déclic ?  

Salut ! Moi, c’est Coco Foveau, windsurfeuse sur le circuit professionnel en vague depuis quelques années maintenant. Depuis toujours, j’adore créer et communiquer sur ma passion. Par contre, c’est quelque chose qui demande tellement de temps et d’énergie qu’il faut adapter sa vie pour y parvenir.

Jusqu’à l’été dernier, c’était devenu un NO GO depuis plusieurs années car j’avais déjà 3 jobs : le windsurf à haut niveau, les études et le métier gagne-pain.

Le windsurf avait donc surtout la place de mon moment défouloir et détente. Quand bien même je m’y engageais avec discipline, c’est justement dans cette discipline que je trouvais mon bien-être. Participer aux compétitions était ma manière de créer des parenthèses m’autorisant à me consacrer à 100% au windsurf car, en dehors de ces parenthèses, je ne me permettais pas de m’investir vraiment pour cette passion pour laquelle je n’osais croire à un avenir viable.

Puis sont venu les deux moments clés dans ma carrière : mon premier podium mondial à Fiji accompagné d’un price-money puis, dans la foulée, mon premier contrat professionnalisant un peu plus ma pratique – Gunsails m’a offert en plus du matériel approprié ainsi que des « bonus » me permettant de prétendre à recevoir de l’argent si je cochais certains objectifs.

Les étoiles étaient bien alignées puisque quelques semaines après mon changement de sponsor, j’atteins à nouveau un podium mondial à Maui cette fois, ce podium me hissant à la troisième place du classement mondial général de 2023.

Evidemment, les price-money accordés ne sont pas astronomiques – pas plus que les bonus –, mais, mis bout à bout, je suis beaucoup moins au négatif à la fin de l’année (rires !). Alors non, je ne me considère pas encore comme windsurfeuse professionnelle, mais je souhaite le devenir de tout cœur et je suis PRÊTE à me battre pour tenter ma chance.

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C’est là que Planchemag intervient. Une nouvelle aventure se présente à moi. J’ai l’impression d’être de retour à l’école quand tu devais faire des petits travaux d’écriture et t’atteler à un sujet te concernant. Je ne suis pas certaine de ma capacité à raconter une histoire, mais j’ai envie de m’y challenger car, qui sait ? C’est peut-être une manière de me rapprocher de cette légitimité à devenir professionnelle dans ma passion ? Alors me voilà partie pour un test, cette manière de communiquer est-elle compatible avec ma manière d’être… Je verrai bien.

Pour poser le décor, l’hiver, je suis basée en Guadeloupe car mon métier « gagne-pain » est un job dans l’aéronautique, auprès d’une compagnie aérienne de jets privés, St Barth Executive. Ce job m’est tombé dessus d’une manière bien marrante, j’en parlerai à une autre occasion. J’ai plusieurs casquettes chez eux, mais c’est toujours derrière l’ordinateur que j’opère. Je suis donc agent de réservation et j’entretiens également les processus internes de la compagnie, je m’improvise même formatrice de temps en temps. Ça a beau être un métier gagne-pain, j’apprécie beaucoup y travailler et plus encore l’équipe avec qui je travaille.

Durant mon temps libre en Guadeloupe, je m’entraîne, à terre et sur l’eau, je crée du contenu, communique avec les sponsors et m’organise pour la saison qui arrive. Je classe toujours les compétitions en trois catégories : « J’y vais direct »; « why not »; « je passe mon tour pour cette fois… »

Je détermine quelle compétition je souhaite faire en fonction des conditions sur place (où vais-je avoir le plus de plaisir ?), en fonction du nombre d’étoiles attribuées à l’événement (plus il y a d’étoiles, plus ça rapporte de points à la fin de l’année) mais aussi et malheureusement en fonction du budget !

L’an dernier a été assez particulier car j’étais en convalescence après une commotion cérébrale (là encore, c’est un autre sujet), mais du coup, cette convalescence ne m’a pas permis de gagner autant d’argent qu’espéré pour la saison 2025. Donc voilà mon plan :

Les compétitions auxquelles j’irai pour sûr c’est : Chili, Tenerife, Sylt et Hawaii; le strict minimum pour prétendre à un podium mondial. C’est déjà un minimum demandant un sacré chèque !

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Ensuite, j’ai très envie d’essayer San Juan en mars car ce n’est pas bien loin de la Guadeloupe et c’est une nouvelle vague à rider ; Hawaii en avril car c’est toujours un plaisir d’y être ; et enfin, Fiji parce que c’est une destination de RÊVE même (et surtout !) après y être déjà allée (et puis j’ai très envie de surfer cette vague avec mes Flikka que j’aime de tout mon cœur !). Ma participation à ces compétitions vont dépendre du budget dont je disposerai. Je suis en constante démarche pour trouver des sponsors, se vendre est vraiment un métier à part entière, difficile à assimiler.

Enfin, je n’irai ni au Japon ni à Gran Canaria… Je ne suis toujours pas pleinement remise de ma commotion et je préfère attendre de ne plus avoir de symptômes avant de reprendre les sauts et le vent fort.

Avant que la saison ne commence, je retourne en Bretagne retrouver ma famille, puis j’y passe le reste de l’année. La France est bien placée par rapport au tour mondial, ça me permet d’être plus mobile et accessible. Et enfin, rebelotte en novembre, je retourne au chaud en Guadeloupe !

Mon programme est assez bien rodé, ça me fait beaucoup bouger, mais j’y trouve quand même un équilibre.

Alors maintenant, il n’y a plus qu’à poser sur papier mes petits moments de vie en espérant que j’y trouve un public !

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